En outre, parce que le tapageur et le vulgaire le disputent à la bêtise, l’écoute en est souvent entravée. Brian Galloway, – Mai Musical Florentin – 1978 – dir. Anne Blanchard, directrice artistique de la manifestation, a eu la bonne idée de lui demander de jouer à nouveau ce « semi-opéra », fêtant d’un coup un triple anniversaire. En espérant que la grande bibliothèque Restauration où s’inscrivent les cinq actes et les machines (imposantes mais … sans magie) trouveront mieux leurs marques que le Zoroastre de Drottningholm.”, “La pièce débute dans une vaste salle où s’exposent, derrière les vitres d’un cabinet de curiosités, animaux empaillés, masques chinois et autres plantes exotiques, le tout nimbé de la lumière chaude du crépuscule. Kurt Eichorn, Londres – Covent Garden – 12 décembre 1946 – adaptation et dir. Le décor se change en un jardin merveilleux. S’agissant des chanteurs, Christie a fait appel à de jeunes interprètes, qui possèdent un vrai talent. En fait le spectacle est dévoré par le théâtre, c’est lui qui mène la danse. Toutes les grosses pointures de l’orchestre étaient présentes, Florence Malgoire au premier violon, Marie-Ange Petit aux percussions, Simon Heyerick à l’alto, Sébastien Marq à la flûte, Jonathan Cable à la contrebasse, pour ne citer qu’eux. Un bois au clair de lune. Obéron envoie. Si l’on compare cette prestation avec ce que faisait William Christie à Glyndebourne, où fut créée la prod’ par l’Orchestre de l’Age des lumières, c’est le jour et la nuit : quelque chose me dit que les musiciens des Arts florissants n’ont pratiquement pas répété cette partition depuis le lointain enregistrement du disque et leur calendrier surchargé en cette saison anniversaire pourrait bien l’expliquer. C’est dans la liberté que l’amour peut s’épanouir.”, Londres – English National Opera – 12, 15, 20, 22, 24, 27 juin, 2, 5 juillet 2002 – dir. Côté musique, et chant donc, nous sommes vraiment comblés, car les airs se succèdent, tous d’une grande beauté. Dans la nuit et le rêve, les humains peuvent approcher leur inconscient et l’essence de leurs désirs. Qu’est-ce que Purcell vient faire chez les Rougon-Macquart ? Une mise en scène audacieuse, un plateau idéal et un orchestre qui semble bien décidé à faire parler de lui dans les futures grandes heures de la musique baroque : on jubile et on en redemande !”. The Fairy Queen (La Reine des fées) est un semi-opéra composé par Henry Purcell en 1692 (première représentation le 2 mai 1692 au Dorset Garden Theatre à Londres [1]).Le livret est une adaptation anonyme (un auteur possible serait Thomas Betterton [2]) de la célèbre pièce de William Shakespeare Le Songe d'une nuit d'été.. La pièce est partagée en 5 actes. Un Hiver émouvant et, osons le mot, beau.Mais au sein de toutes ces voix délicieuses, celle de la basse Cyril Costanzo a particulièrement happé votre humble subalterne. Diese Musik bestand oft aus zwei Teilen von volkstümlichen Tänzen und wurde deshalb The First Musick und The Second Musick genannt. La morale est-elle sauve ? Purcell/The Fairy Queen Les Arts Florissants. Relativisons tout de même en précisant qu’un spectacle de cette qualité est suffisamment rare pour que l’on ne boude pas son plaisir avec cette réserve. Zu Purcells Zeit war es üblich, Musik zu spielen, während das Publikum im Theater seine Plätze einnahm. Cyril Auvity n’est guère expressif, et son articulation manque singulièrement de consonnes. Cette version de concert paraît alors terriblement sérieuse, empesée, dénuée de vie. ), et chez les ténors c’est une qualité rare, mais pour chanter Secrecy cela n’est d’aucun secours. Cette Fairy Queen bénéficie du merveilleux appui de magnifiques instrumentistes des Arts Florissants, aux couleurs chaudes, variées et expressives. Elle donne aussi à voir le rituel amoureux sous ses différentes facettes : déshabillage presque liturgique de couples dans la chambre conjugale (acte I), animalité réfrénée que rappelle l’irruption des hommes à tête d’âne (seule concession à la féerie). Féerie convaincante.”, “Il est difficile de qualifier ce spectacle avec notre vocabulaire actuel, mais en fait l’esprit du Mask est respecté, car les quatre danseurs et les chanteurs sont en contact permanent, participant aussi les uns à la pratique des autres. La réalité menaçant cette transformation, le rêve vient à son secours et rend l’impossible possible. Fruit d’une véritable symbiose entre le metteur en scène Ludovic Lagarde et la chorégraphe Odile Duboc, la mise en scène est entièrement construite sur le vocabulaire de la chorégraphie : chaque mouvement est composé, parfaitement lisible, les scènes de groupes s’ordonnent précisément, les effets de miroir entre les protagonistes abondent, et tous se déplacent sur un plateau nu que n’entrave aucun élément de décor. Ces derniers transposaient l’action et les personnages en images de modernité au bonheur discutable (le premier acte avec ses interprètes devenus touristes, via les services charters d’un operating tour pour l’Arcadie, avec l’ennui pour résultat final). Le Duc ordonne aux chasseurs d’éveiller les amoureux. On aura eu ainsi beaucoup de plaisir à réentendre les sopranos Claire Debonno et Emmanuelle de Negri. Robin-Good-Fellow chercher Helena. Les airs et ensembles s’enchaînent avec un grand naturel, au gré des déplacements. L’hymen les bénit, Obéron et Titania terminent la scène par un épilogue parlé. Découvrez Purcell: The Fairy Queen; Songs And Arias de Anthony Lewis & Benjamin Britten & Philomusica of London & Jennifer Vyvyan & James Bowman & Charles Brett & Sir Peter Pears & Mary Wells & Ian Partridge & John Shirley-Quirk & Owen Brannigan & Norma Burrowes & Alfreda Hodgson & Martin Gatt & Peter Graeme & Sir Philip Ledger & Kenneth Heath & William Herbert & Hervey Alan & … Et cette dimension divertissante, Jonathan Kent l’a parfaitement comprise ; de ce point de vu le pari est pleinement réussi : soutenir l’attention pendant 3h30 de spectacle entièrement en anglais (même la pièce est jouée en anglais) n’était pourtant pas gagné d’avance. Dezember 2020 um 12:09 Uhr bearbeitet. A ces jeux, la machine ludique s’enraye parfois et l’ennui menace, à l’inverse du résultat souhaité par le dramaturge et scénographe mexicain Mauricio Garcia Lozano, pris en flagrant délit de surenchère, dans son désir de faire sauter les clichés de la tradition et les conventions d’interprétation pour mieux révéler l’essence de l’ouvrage. Après l’entracte, tout cela s’anime un peu : avec sa pompe et son caractère grandiose, le divertissement du IVe acte est celui où Hervé Niquet semble le plus à son aise. D’ailleurs quelqu’un sait-il pourquoi Christie ne dirige jamais son propre ensemble à Glyndebourne ?”, “L’été dernier, William Christie avait dirigé au clavecin The Fairy Queen de Purcell, sur la scène du théâtre de Glyndebourne avec l’Orchestra of the Age of Enligthenment et le chœur de Glyndebourne. – une compagnie d’artisans, acteurs ridicules et comiques, rêvant d’être Pyramé et Thisbé qui moururent par amour. (Air et choeur : . Montant avec souplesse et aise, descendant avec ampleur et profondeur, sa voix, presqu’inhumaine, est toujours sur un fil, jamais relâchée, étroitement uni avec l’orchestre déjà loué pour ce moment miraculeusement magique. Si, de nos jours, le directeur musical d’une nouvelle production souhaite dépassser la simple version de concert, un prétexte scénique rapporté est alors nécessaire. La seule fausse note de la soirée. “Comprendre ou ne pas comprendre, telle est la question qui se pose à la sortie de cette nouvelle version du Fairy Queen de Purcell. Les souverains Oberon et Titiana, roi et reine des elfes, se disputent un jeune page. Semi-opéra (Z 629), succession de masques, divertissements scéniques en vogue en Angleterre, depuis le XVIe siècle. Même satisfaction ayec la souplesse de l’instrument de Claire Debono (« Thus the evergrateful Spring »), ou encore l’aisance de Lucy Crowe (« Sing while we trip it »). Pourtant des sonorités étranges surgissent ça et là : de la percussion et du « didjeridu » australien s’intègrent parfaitement à l’orchestre baroque. Rootham. En difficulté dès le Ier acte, Thomas Michael Allen l’est plus encore au Ve … Après un départ incertain, Frédéric Caton en revanche se reprend et donne de la voix, avec de l’assurance. Déroutant de prime abord, cet élément s’avère rapidement un point fort appréciable, la langue de Shakespeare (qui n’aura jamais été si authentiquement Shakespearienne !) Et l’embarquement attendu pour l’Arcadie s’avère illusoire, avant tout prétexte à un divertissement certes bigarré de bateleurs et montreurs de foire, avec Hercule bonasse et hyper-expressif (rôle tenu par l’étonnant Boldo Janchivdorj, formé au cirque en Mongolie), acrobates facétieux et jongleurs minimalistes, à défaut des bonnes manières du passé. “Après Glyndebourne (Grande-Bretagne) mais avant New York, Paris accueille la “Fairy Queen” de Henry Purcell montée par le chef franco-américain William Christie et le metteur en scène britannique Jonathan Kent, une gageure baroque entre féerie et burlesque, musique et théâtre parlé. Le concert de 20h. Des violons très doux, suaves (notamment dans la danse des fées acte II), parfois pleins d’allant et piquants (marche en ouverture de l’acte quatre, alors portés aussi par les trompettes et la timbale entraînante d’Aurore Bassez), tenus sur une ligne, sont soutenus par un magnifique continuo, dominé par les cordes — les clavecins étant d’une discrète présence. Cet opéra, par ailleurs, a une place importante dans l’histoire des Arts Florissants. Et d’un bout à l’autre, les deux (superbes) couples de danseurs – les amoureux de cette improbable fantaisie shakespearienne (Le Songe d’une nuit d’été)…. J’avais découvert la première l’an dernier, lorsqu’elle avait remplacé au pied levé Patricia Petibon dans un récital à Gaveau, et la seconde il y a un peu plus de deux ans, lors des master-class de René Jacobs, où elle s’était distinguée dans air tiré d’un oratorio de Händel. Après les farces concoctées par les humoristes Shirley et Dino dans un King Arthur flirtant avec la transgression, voici, en version de concert, un poétique et stimulant exemple de relecture exempte de toute raideur musicologique. La seule fausse note de la soirée. Elle fut reperdue et redécouverte à la Bibliothèque de la Royal Academy of Music, par John South Shedlock, en 1901. D’où l’idée de certains metteurs en scène de réécrire purement et simplement la pièce. Autour de cette partie carrée à la Cosi fan Tutte gravitent une pléiade d’excellents solistes et choristes, préparés avec le soin habituel par Gildas Pungier. La force de cette scénographie est de se référer à l’Angleterre de la fin du XVIIe siècle, avec des costumes et décors remarquablement raffinés, tout en introduisant, sans effets spéciaux, la magie d’un bestiaire fantastique, riche en références picturales (Arcimboldo … ), le tout balancé par un réjouissant prosaïsme. Purcells Version der Fairy Queen ist typisch für das englische Theater der Restaurationszeit, wobei vielfältige Formen der Bühnenmaschinerie eingesetzt werden. Humbles révérences à Desmond Barrit, qui pousse la chansonnette du Drunken Poet et campe un formidable Bottom. Volker Christ – mise en scène Wolfgang Hofmann – décors Klaus Teepe – costumes Bettina Ernst – Rosina Bacher, Mechthild Bach, Brigitte Geller, Winfrid Mikus, Andreas Daum, Werner Volker Meyer, Londres – Covent Garden – 19, 25, 28, 31 octobre 1995 – dir. En une petite heure et demie, danseurs et chanteurs nous prennent par la main pour nous guider dans un univers du masque, du miroir et de l’émotion. A commencer par la mise en scène pourtant simple d’Henry Dupont, emplie de costumes éclatants et beaux (retenons surtout celui de Phoebus, que n’aurait pas refusé Louis XIV dans Le Ballet de la Nuit), inspiré du théâtre baroque. La voix est belle, le chant est délicatement orné, mais il ne paraît guère y croire (et ce n’est pas de lui faire chanter « Dear Xansi » au lieu de « Dear Daphne » dans le divertissement chinois qui arrangera les choses). Car en créant une intrigue simple pour lier entre elles les différentes parties de l’œuvre, Jean de Pange créé aussi des personnages. Titania ordonne aux fées de divertir Bottom, ce que font les faunes, les dryades et les naïades. La production déjà présentée en 2008, au cours d’une tournée qui se termine début février 2009, est une compilation des meilleurs morceaux de l’ouvrage purcellien, établie dans une dramaturgie “nouvelle” (conçue par le metteur en scène belge, né en 1966, Wouter Van Looy), désireuse d’offrir un regard neuf et régénéré du théâtre de Purcell. Le Poète Ivre (superbement campé par Jonathan Best), fait irruption dans la salle par les fauteuils d’orchestre et tente de s’emparer de la baguette du chef, sous le regard voyeur de Dick, le sonore contre-ténor Michael Chance. Mais les expérimentations se suivent et ne se ressemblent pas : « See,my many colour’d fields », nostalgique, et surtout « Sure, the dull god », incroyable duel figé entre les deux chanteuses, sont les versants plus amers d’une véritable épopée intérieure. Autre défaillance tournant au succès : celle de la suédoise Ingela Bohlin, remplacée par la soprano Emmanuelle de Negri, l’une des grandes révélations de l’année dans la reprise du mythique Atys du tandem Villégier-Christie à l’Opéra Comique. Obéron réconcilie les amoureux, éveilleTitania. Fee), Sydney – Pinchgut Opera City Recital Hall – 3, 6, 7, 8 décembre 2003 – Sirius Ensemble – dir. Pour une œuvre comme Fairy Queen, qui ne peut réellement s’animer qu’à la scène, il aurait fallu une équipe autrement plus concernée, sinon le concert risque fort de ressembler à un long tunnel où les airs s’enchaînent aux airs. Suivant. C’est cela qu’on appelait le « semi-opéra », un genre tout à fait à part dans l’histoire de la musique, bien distinct de l’opera seria italien ou de la tragédie lyrique française que les Anglais n’ont jamais pu souffrir. Mais bien sûr, que serait une mise en scène d’opéra réussie, si l’orchestre n’y mettait pas du sien ? La forêt qu’ils habitent devient lieu des enchantements et des envoûtements où chacun fait l’expérience de la soumission et de la perte de son identité profonde. L’ouvrage du musicien britannique mort en 1696, à seulement 36 ans, a été créé le 2 Mai 1692 au théâtre de la Reine à Londres. Ici quatre danseurs, ambassadeurs de la sensualité opérante, de cette grâce captivante qui ouvre la faille de l’onirisme visuel (Hermia, Démétrius, Lysandre et Héléna, dirigés par la chorégraphe mexicaine Vivian Cruz) personnifient aussi, aux côtés des chanteurs du Concert d’Astrée, l’égarement des couples mêlés, entrecroisés, pris dans les rets du trouble et de l’ambivalence. Ces derniers transposaient l’action et les personnages en images de modernité au bonheur discutable (le premier acte avec ses interprètes devenus touristes, via les services charters d’un operating tour pour l’Arcadie, avec l’ennui pour résultat final). Comment rendre lisible aujourd’hui une intrigue théâtrale et musicale dont les codes nous échappent en partie ? Il semble pourtant que les couples ne soient pas ceux du début : l’amour est décidément aveugle, « Love is blind ».”, Aix-en-Provence – Grand-Théâtre de Provence. (Air et choeur : Now the might is chac’d away ; duo : Let the fifes and the clarions ; airs When a cruel long winter , Thus the ever grateful Spring, Here’s the Summer sprightly gay, See my coulour’d fields, Next Winter comes slowly. Le basson d’Isaure Lavergne ponctue subtilement avec rondeur les hautbois dans le Hornpipe concluant le troisième acte, tandis que Nicolas Verhoeven, aux soli continuistes du violoncelle, amène une agréable énergie. Purcell knew what he was doing and what sounds he expected, and they're not here. Chacune de leur apparition permet la réalisation du rêve purcellien. L’expérience de la scène lui confère un avantage incontestable sur ses partenaires. Cette mise-en-scène est un peu la synthèse de ce qui se fait de mieux dans le baroque depuis 30 ans : le luxe des costumes fait penser à McVicar ou Villégier, certains décors (l’apparition de Phébus!) Pourquoi, enfin, défend-il bec et ongles une intrigue qui ne montre que d’obscures histoires de petites mœurs vécues par deux couples en crise, dans le cadre « mochissime » d’un immeuble glauque ? Se détache la souveraine dignité, l’émotion rayonnante de Lynne Dawson…La direction et la réalisation de William Christie appelle toutes les louanges que l’on doit au bon goût et à l’intelligence.” (Opéra International – septembre 1989), Opéra International – mai 1989 – The Fairy Queen au Festival d’Aix – Un pur chef d’oeuvre – Louis Erlo : Un impératif pour Aix – William Christie : Relire Purcell – Adrian Noble : retrouver Shakespeare, 50e Mai Musical de Florence – juillet 1987 – dir. Le tout est mené avec fantaisie et verve, à la grande joie du public. Sébastien d’Hérin maîtrise pleinement cette belle matière sonore, animant un discours fluide faisant la part belle aux tutti rugissants, mais ne renonçant pas à laisser s’exprimer la poésie de certains solos, quand l’occasion se présente. Même remarque pour Lucy Crowe dont la voix semble avoir encore verdi, cela sonne plus étriqué encore que ce qu’elle faisait avec Minko, reste cette tension de l’émission (qui la rapproche de Delunsch), mais elle n’en fît rien ce soir là. Cyril Auvity n’est guère expressif, et son articulation manque singulièrement de consonnes. Encore une fois, le plaisir de jouer est évident, palpable, non seulement agréable, mais presque noble. La première représentation eut lieu au Dorset Garden à Londres, en avril 1692. Dans la fosse, le son des instruments «d’époque» de l’Orchestra of the Age of Enlightenment prolonge idéalement la transposition dans l’Angleterre de la Restauration. Et encadrant ces purs talents, il y a les valeurs sûres du chant baroque: d’abord, la basse de Christopher Purves, impayable dans le dialogue drolatique entre Corydon et Mopsa (rôle travesti où le ténor Emiliano Gonzalez Toro se garde d’en faire trop pour en faire assez) et, tout autant, la sensibilité de Cyril Auvity qui, depuis ses débuts à Aix-en-Provence dans Le Retour d’Ulysse de Monteverdi sous la direction de William Christie, a réussi un parcours exemplaire sous l’autorité des meilleurs (Christophe Rousset, Gabriel Garrido).